Mon monde en équilibre de Cécile Briomet
Publié aux éditions Eyrolles
Résumé :
Antoine a 32 ans, quelques amis fidèles et un bar dans le centre de Bayonne auquel il consacre toute son énergie. Il s'évertue à entretenir un quotidien sans risque, rythmé par les matchs de rugby et les festivités basques. Il faut dire qu'Antoine ne s'est jamais remis du bouleversement originel, l'accident de voiture fatal de ses parents, alors qu'il était enfant. Depuis, il vit en pointillé, pour ses grands-parents aimants, pour sa ville adorée et pour son meilleur ami, Unai.
Pourtant, quand une mystérieuse inconnue fait irruption dans sa vie, Antoine se fige. Quoi de plus effrayant que la perspective de l'amour, quand on s'applique à ne rien ressentir ? Bouleversé par cette rencontre, le jeune homme est renvoyé au passé qu'il a enfoui depuis si longtemps. Parviendra-t-il à dépasser ses traumatismes pour faire les bons choix et trouver enfin son propre chemin ?
Cecile Briomet signe un roman d'apprentissage poignant, porté par des personnages vulnérables, tendres et légèrement chauvins.
À propos de l'autrice :
C'est la couverture qui m'a tout de suite attirée, elle est lumineuse, colorée, elle amène le soleil quand on la regarde. C'est rare que je me fie à une couverture pour lire un roman, mais là, j'ai eu envie de savoir si l'histoire suivait. Et je peux déjà vous dire que oui, l'histoire est tout aussi lumineuse que son image.
Ceci est dû déjà tout simplement au fait que cela se passe à Bayonne, une ville où le soleil est bien présent, et où les accents chantent. J'ai vraiment eu l'impression d'entendre les gens parler. On va suivre là bas un groupe d'amis très soudés, Antoine, Unai, Alice et Max. On va suivre plus particulièrement Antoine, il a 32 ans, il tient un bar, où son amie Alice travaille aussi. Il est célibataire et tient à son bar comme à la prunelle de ses yeux. C'était en effet l'ancienne épicerie de ses parents, qu'il a perdus tragiquement dans un accident de voiture. Il s'en veut toujours de ce drame, même ses grands-parents n'arrivent pas à le faire changer d'avis. Il manque beaucoup d'assurance en lui, a peur dès qu'il monte en voiture. Sa vie est rythmée par son travail, ses copains, ses grands-parents et le rugby. Jusqu'au jour où il remarque une inconnue qui s'assied toujours à la même place et commande sa tasse de thé... Mais il ne veut pas tomber amoureux, il trouve cela trop dangereux...comment s'en sortir alors ? Comment passer au-dessus de ses peurs, ses fantômes ? A-t-il droit au bonheur...
Plein de questions qu'il se pose. Il a le soutien de ses amis, ils le conseillent mais il a beaucoup de mal à surpasser tout cela. J'ai d'ailleurs trouvé qu'ils avaient beaucoup de patience avec lui, et surtout qu'ils étaient fortement soudés pour s'entraider pareillement et qu'ils s'aimaient beaucoup. On suit aussi leurs vies à chacun, leurs émois, leurs soucis, et j'étais admirative devant le soutien qu'ils s'apportent.
Je me suis très vite attachée à ce groupe. J'ai souvent eu la sensation d'en faire partie. Ce sentiment est renforcé par le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier. Je suis sensible à ce "je" qui me permet de rentrer dans la peau du personnage, et ici je me suis retrouvée à la place d'Antoine, j'ai vu la situation à travers lui, j'ai ressenti ses sentiments, ses peurs, ses doutes, ses joies. C'est une narration très submersive, j'ai vécu au milieu d'eux, j'ai eu beaucoup de mal à les quitter à la fin.
L'autrice mène un certain suspense, certains personnages se retrouvent dans une situation délicate, et je me suis souvent demandée comment ils allaient s'en sortir. Le style est très bon et fluide. Les chapitres sont assez longs mais cela ne dérange pas du tout. Les descriptions sont très bien faites, sans alourdir le texte, l'autrice a tellement bien su dépeindre les scènes que je me suis souvent cru à Bayonne, dans ses rues, j'ai aussi aimé les mets qui m'ont mis l'eau à la bouche. J'ai beaucoup aimé cette immersion dans la vie de la côte basque.
Les différents sujets sont traités avec beaucoup de délicatesse et de douceur de la part de l'autrice. Elle aborde très justement le deuil, la reconstruction après celui-ci, l'amour familial, l'amitié, la force qu'elle donne pour surmonter les épreuves. J'ai vraiment beaucoup aimé sa façon de voir et de parler de tout cela. Elle parle de gens comme vous et moi, chaque lecteur peut se retrouver dans certains des personnages, et c'est parfois très émouvant.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman qui se lit très bien, avec de belles valeurs, qui amène du soleil dans notre quotidien. Je suis contente d'avoir découvert Cécile Briomet et je la lirai à nouveau avec plaisir. C'est son troisième roman, et je compte bien continuer de la lire. Si vous ne la connaissez pas, je vous recommande vivement ce roman, je suis persuadée que vous passerez un bon moment en compagnie d'Antoine et ses amis.
De mon côté, il ne me reste plus qu'à remercier Cécile Briomet pour tout ce qu'elle m'a fait vivre pendant cette lecture. Et un grand merci également aux éditions Eyrolles.
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Antoine a 32 ans, quelques amis fidèles et un bar dans le centre de Bayonne auquel il consacre toute son énergie. Il s'évertue à entretenir un quotidien sans risque, rythmé par les matchs de r...
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