Blackwater, tome 1, La crue de Michael McDowell
Publié aux éditions Monsieur Toussaint L’ouverture
Résumé :
Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue.
Mené par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever.
Mais c’est compter sans l’apparition , aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.
À propos de l’auteur :
Michael McEachern McDowell a étudié au Harvard College et à l’université de Brandeis où il a obtenu un doctorat en anglais en 1978.
Auteur de romans de terreur gothiques (Gold Moon Babylon ou la série Blackwater), il a également été scénariste pour Tim Burton (« Beetlejuice » et « L’étrange Noël de Mr Jack ») et a travaillé avec George Romero sur le scénario de « Darkside, Les contes de la nuit noire ».
Il est mort en 1999 laissant son roman Candles Burning (Calliope) inachevé. Tabitha King a accepté de reprendre ce roman et de le terminer, aidée des dernières notes de Michael.
Mon Avis :
Je n’ai pas pu résister à l’appel de la très jolie couverture de ce roman, toute dorée et en relief. Je ne fais d’habitude pas trop attention à la couverture et essaie de ne pas juger un roman selon elle, mais là, je n’ai pas pu résister, l’objet livre est très beau. Les couvertures des 6 volumes ont été réalisées par Pedro Oyarbide sous la direction de la maison d’édition.
En plus de la couverture, j’ai lu plein de très bons avis sur l’histoire en elle-même. Ça a fini de me conquérir et de me conforter dans mon envie de lire ce livre. Je suis donc parti à Perdido, au sud de l’Alabama, au siècle dernier, en 1919 exactement. La rivière déborde, une crue encore jamais vue va faire des ravages dans la ville. Et notamment chez les Caskey. Mary-Love est la matriarche et gouverne tout son petit monde. Celui-ci se démantèle lorsqu’une femme est retrouvée seule dans un hôtel, suite aux inondations. Elle trouve refuge chez les Caskey. Elinor est étrange, elle a les cheveux rouges de la même couleur que la rivière. Elle peut à la fois plaire ou déplaire, comme c’est le cas avec Mary-Love. Elinor sera hébergée par James, le frère de Mary-Love et sera séduite par Oscar, son fils. À Perdido, les femmes ont un rôle important et décident. Elinor va venir bouleverser tout cela. Qui est-elle vraiment, c’est ce que se demandent beaucoup.
Et c’est ce que je me suis demandée aussi. C’est une femme énigmatique, et je n’ai pas encore pu percer son mystère. Il y a six tomes à cette histoire, je pense qu’elle va se découvrir petit à petit, et l’on en saura plus au fur et à mesure. J’ai déjà hâte !
Ce livre se lit tout seul, une fois rentrée deda s, je n’ai pas réussi à le lâcher. L’auteur nous plonge dès le début dans l’action, il m’a emportée et ne m’a lâcher qu’à la toute fin. Et encore, je suis restée en apnée même après avoir lu la dernière page. Je crois que si j’avais eu le second tome sous la main, je l’aurais commencé tout de suite. Je crois que je vais vite l’acquérir.
J’ai aimé l’univers créé par Michael McDowell, il le décrit sans apporter de longueurs et de lourdeurs au texte. Il sait aussi instaurer une ambiance, il fait monter le suspense petit à petit. Les différents événements qui se succèdent amènent un climat palpitant et intriguant. Il ne révèle rien sur Elinor, on se doute qu’elle est particulière à cause d’une scène qui se passe au début, mais rien de plus n’est dévoilé. Et au fil de ma lecture, j’ai oublié son côté étrange, et n’ai vu en elle qu’une femme comme une autre.
Les personnages sont très bien travaillés. Tout comme les décors. Ils sont tous très attachants. Les femmes sont fortes, ont du caractère, décident. Les hommes sont très empathiques. Les liens familiaux sont forts et c’est compliqué de se faire une place. Je me suis attachée à eux, pas forcément à un en particulier. La narration à la troisième personne fait que l’on garde une certaine distance avec les protagonistes. Malgré cela, l’auteur a très bien décrit les sentiments divers. Les réactions de certains sont parfois bizarres et disproportionnées. Je ne suis pas toujours d’accord avec cela, mais c’est quelques fois compréhensibles. En tout cas, cela ne laisse pas indifférent. Les personnages peuvent paraître nombreux lorsque l’on commence le livre. L’auteur a eu la bonne idée de mettre une sorte d’arbre généalogique au début, permettant ainsi de savoir qui est qui et son rôle dans la lignée. Il a également mis un plan de la ville, j’ai trouvé que cela rendait la levure plus vivante.
Je dois bien avouer qu’avant de commencer ma lecture, j’ai eu la légère appréhension de lire une histoire avec beaucoup de fantastique dedans. Et en fait, pas du tout, enfin pas dans ce premier opus. L’arrivée de Elinor n’est pas naturelle en soi, je me doute qu’il y a un côté fantastique mais ça ne prend pas de place dans l’histoire et ça, j’apprécie fortement. Cela évoluera peut-être dans les prochains tomes, à voir à ce moment là, mais j’ai plutôt l’impression que cela restera subtil.
J’ai beaucoup aimé ce roman, et surtout j’ai aimé découvrir un auteur qui est nouveau pour moi, mais qui ne l’est pas vraiment, puisque cette saga est sortie déjà depuis un moment. Le principe de la maison d’éditions de sortir un tome tous les quinze jours est original et renforce l’impatience de l’attente. Le premier tome est sorti en avril, au moment où j’écris cet avis, le cinquième vient de paraître. J’ai préféré attendre un peu, de peur justement de ne pas arriver à attendre la sortie du suivant.
Tous les avis positifs que vous pouvez voir sur ce roman sont justifiés, j’ai voulu me faire mon propre avis, et il est lui aussi très positif. L’intérieur du roman est aussi beau que l’extérieur. J’ai déjà hâte de me procurer le suivant qui porte comme sous-titre, « La digue ». Et surtout de retrouver la famille Caskey et l’étrange Elinor, dont j’ai très envie de découvrir le secret.
Si vous ne connaissez pas encore ce roman, je ne peux que vous encourager à le lire. Vous verrez, une fois commencé, on a du mal à le lâcher, c’est comme si on était piqué par un virus, on est comme contaminés. Pour ma part, j’aime beaucoup ce virus et je veux bien continuer à l’avoir ! Donc, vous entendrez encore parler de Blackwater sur mon compte !
Je pense que Michael McDowell ne lira jamais cet avis. Par contre, je félicite Monsieur Toussaint Louverture pour la réalisation de ces livres avec de si belles couvertures, c’est vraiment du plus bel effet.
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Blackwater I, La Crue - L'épique saga de la famille Caskey
" Je n'ai qu'un conseil : ruez-vous dessus ! Ces six tomes sont autant de pages que vous ajouterez à votre livret de famille de lectrice/lecteur. Parce que ces personnages, je peux vous le promett...
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