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Marie-Nel lit

La boite de Pandore par Bernardd Werber

12 Juin 2019 , Rédigé par Marie Nel

La boite de Pandore par Bernardd Werber

Publié aux éditions Albin Michel

 

 

Résumé :

 

Savez-vous qui vous êtes vraiment ?

Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d'autres vies ?


 


 

À propos de l'auteur :


 


 

Après des études de droit et de criminologie à Toulouse, Bernard Werber entre à l'École supérieure de journalisme de Paris. Il fait ses premières armes dans un journal de Cambrai aux rubriques "chiens écrasés", météo, mariages et cérémonies en tout genre, avant de gagner le prix de la fondation News du meilleur jeune reporter qui lui permet de financer son premier vrai grand reportage. Sujet : les redoutables fourmis magnans de Côte-d'Ivoire. A son retour, il devient pigiste (L'Événement, Le Point, VSD...), puis journaliste scientifique au Nouvel Observateur où il reste 7 ans.
Son enquête sur les magnans va lui inspirer son premier roman, Les Fourmis, qui connaît dès sa sortie en 1991, un succès immédiat, en France et dans le monde, notamment en Corée et en Russie. Succès qui ira croissant au fur et à mesure de la parution de ses livres (près d'une vingtaine : romans, nouvelles, pièce de théâtre...).
Les livres de Bernard Werber sont traduits dans une trentaine de langues.


 


 

Mon Avis :


 

C’est seulement le deuxième roman que je lis de Bernard Werber, alors qu'il en a déjà écrit plein d'autres. Celui-ci me tentait par le sujet donné par le titre, j'avais envie de savoir ce qu'avait pu faire l'auteur avec cette boite de Pandore. En plus la quatrième de couverture en dit très peu, et j'aime ça, ça me permet de découvrir l’histoire au fur et à mesure de ce que l'auteur veut me dévoiler.


 

Je ne vais donc pas parler beaucoup de l’histoire en elle-même pour ne pas gâcher votre propre surprise si vous ne connaissez pas encore ce roman. On fait la connaissance dès les premières pages de René Toledano qui se trouve avec sa collègue de travail à un spectacle d'hypnose qui se tient sur une péniche appelée La boite de Pandore. René va servir de cobaye puisqu'il va être hypnotisé et il va être invité à descendre dans sa mémoire une sorte d'escalier le menant à sa porte de l’inconscience. Celle-ci une fois ouverte, va le mener dans un couloir où se trouvent une multitude de portes. René va ainsi apprendre que ces portes ouvrent sur ses vies antérieures. Il y a autant de portes qu'il a eu de vies antérieures. Sa première expérience dans la peau d'un autre va se révéler tellement traumatisante qu'il va quitter le spectacle précipitamment et faire quelque chose qui va avoir de grosses conséquences sur sa vie. René va continuer de visiter ses vies antérieures même si cela va bouleverser sa vie actuelle.


 

René est professeur d’histoire, très curieux de tout, s’intéressant surtout à transmettre aux autres la vérité sur les faits historiques et non ce qui est traditionnellement inculqué aux jeunes. Une façon de faire qui va lui faire avoir pas mal de soucis avec ses supérieurs.

Bernard Werber, à travers René, va faire vivre au lecteur un tas d’aventures. Il va aussi revenir sur certains faits historiques. Son personnage étant un féru d’histoire, on va souvent être plongé dans des moments importants de notre Histoire avec un grand H. Il est aussi question de philosophie, de mythologie grecque. Il prend le parti de retracer l’histoire de l’Atlantide et des Atlantes d'une façon surprenante et pourtant très plaisante. Il parle plus généralement des vies antérieures que chacun peut avoir, nous explique qu’elles sont reconnues dans certaines religions et font partie de la normalité pour certaines civilisations.

L'auteur nous parle aussi beaucoup de la notion de mémoire, celle que l'on a, que l'on transmet à travers le devoir de mémoire, indispensable pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. Il parle également de la perte de cette mémoire à travers notamment la maladie d’Alzheimer qui, lorsqu'elle touche un de nos proches, est très difficile à vivre. Heureusement que les écrits existent, très bon moyen de transmission.


 

Le roman est bien construit en trois parties distinctes qui rythment les aventures de René. Des paragraphes écrit en gras relatent des événements historiques ou mythologiques donnant ainsi plus de détails. Le récit est écrit à la troisième personne du singulier, sauf à certains moments où c’est écrit en italique où sont retranscrites les pensées de René nous permettant d’être plus intime avec lui le temps de ces pensées. Ce procédé rend René plus humain, plus réel encore et permet de connaitre le fond de sa pensée sur ce qu'il se passe.


 

L'air de rien, ce livre est un beau pavé de plus de 500 pages qui, je dois dire, s'est laissé lire tout seul. On est vite plongé dans l’histoire, le rythme est assez soutenu, les événements se suivent et cela donne un bon rythme de lecture, une certaine avidité de savoir la suite. On adhère ou pas aux idées qui sont véhiculées par l'auteur qui a des raisonnements scientifiques et quelque fois plus mystiques. Je trouve toujours intéressant d'avoir des points de vue qui divergent pour mieux se faire sa propre opinion sur le sujet. En attendant, cette lecture s'est mêlée à des moments où j'ai appris certaines choses sur de grands personnages, ou encore des erreurs de l’histoire assez surprenantes. Bref, j'ai appris beaucoup et j'aime quand la lecture a ce double rôle de divertir et d'apprendre, quand elle nous pousse dans nos propres questionnements et dans nos retranchements. On ne peut pas retirer à l'auteur son savoir et les nombreuses recherches qu'il a dû faire pour mener à bien cette histoire.

J'ai d’ailleurs apprécié que l'auteur mette à la fin le texte de l'exercice d’hypnose réalisé dans ce roman, ça me tente bien d'essayer…il met également des exemples où l'on peut relater nos propres souvenirs de vies antérieures.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai aimé cette lecture, je pense qu'elle ne peut pas laisser indifférent, qu'on soit d'accord ou non avec ce qu’écrit l'auteur, ça ne peut que nous amener à prendre position. C’est une lecture active, pleine d’aventures aussi, car René va en vivre des choses ! Certaines m'ont semblé parfois un peu extrêmes mais ça passe dans la globalité. En quelque sorte, l’histoire risque de rester dans ma mémoire justement par ces faits qui sortent de la banalité.

En tout cas, ce roman me conforte dans l’idée de continuer de découvrir Bernard Werber et ses autres romans. Il faut absolument que je lise Les fourmis, un incontournable de cette auteur qu'il faut que je prenne le temps de lire.


 

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